Comte. Un pensatore positivo.

Milano, Rizzoli Ed. 1970, cm.14,5x22,5, pp.226, legatura editoriale cartonata, copertina figurata a colori. Prima edizione.

A cura di Giuseppe Scaraffia. Palermo, Sellerio Ed. 1996, cm.12x16,5, pp.129, con 25 ill.bn.nt. brossura sopraccop.fig.a col. Coll.La Memoria,351. Romain Colomb ci ha lasciato, con questo tributo, un documento indispensabile per ricostruire la figura del grande scrittore francese. La Notice sur la vie et les ouvrages de H. Beyle - che in questa traduzione italiana si accompagna a una galleria di ritratti stendhaliani, di Stendhal ed anche delle persone importanti della sua vita - è la prima biografia del grande francese: scritta assai prima che Stendhal lo scrittore divenisse famoso e il beylismo si imponesse, il culto cioè dell'uomo e del suo personaggio, Henri Beyle. Il cugino Colomb ne è l'autore: un burocrate freddo e preciso, ben poco letterario e ben poco, si capisce, comprensivo di quella settecentesca caccia alla felicità che segnò l'opera di Stendhal e l'esistenza di Henri Beyle (del resto, lo stesso Colomb si adoperò alacremente perché i romanzi di Stendhal guadagnassero riconoscimento). Per quanto burocratico e onestamente ottocentesco, Colomb indovinò il genio e intuì il personaggio: ne avviò, si può forse dire, il culto, inaugurò il beylismo.

Parma, Alain Sebe Editeur 1989, cm.32x33, pp.208 di tavole a col.nt. Cartonné/Relié. Collection Tagoulmoust. Un bel éventail de la richesse du Sahara : photographies superbes, souvent en pleine page, prises d'avion hormis celles des habitants. Commenté et étayé de cartes, la qualité de cet ouvrage, de grand format carré, est de qualité : couverture cartonnée et coffret pleine toile. Pour qui ne peut se déplacer à la découverte des contrées lointaines de notre planète, à plus forte raison lorsqu'elles sont dépeuplées et les conditions climatiques sévères, certains livres compensent une partie du voyage. Cet ouvrage est de ceux-là : on sent l'engouement du photographe en feuilletant ses souvenirs qui, page après page, reviennent par l'ampleur des images et la passion de l'auteur qui en a sillonné les moindres recoins. L'Iconographie: Ces images prises d'avion rendent compte de la diversité du Sahara algérien, région après région : Souf, Grand Erg Occidental, Hoggar, Tassili, en passant par les pistes entre oueds et oasis… Ainsi chaque chapitre couvre-t-il un paysage de sables et roches différentes, avec parfois palmeraies artificielles et habitations humaines. Comme le dit Alain Sèbe, la description de ces horizons ensablés à perte de vue s'accommode mieux du vocabulaire marin : mers de sable, vagues, vents… En particulier, le livre illustre quantité de formations géologiques innominées perdues aux confins de ce désert, mais connues des voyageurs et des habitants… Plusieurs volcans éteints émergent ainsi de la surface, ailleurs fendue par de superbes pics et crêtes rocheuses qui serpentent entre les dunes. Le grand format du livre permet d'ailleurs des reproductions en pleine page, parfois panoramiques. Enfin, le désert, depuis longtemps habité, abrite une population que le photographe n'a pas oubliée. Il l'a restituée dans plusieurs prises en noir et blanc, saisies sur l'instant et dans leurs habitats, ou villes selon le cas, comme Ghardaïa dont l'urbanisme aggloméré et les ruelles étroites ne sont pas sans rappeler les vues d'avion de certaines bourgades de Toscane. Le Texte: Les photographies sont commentées, et l'auteur n'a pas hésité à rappeler l'histoire de certains peuplements en plein désert, leurs us et coutumes, ainsi que la genèse de certaines formations géologiques. On apprend ainsi que l'Ajjer, tout au sud, recèle une bonne centaine d'arbres méditerranéens originels, datant d'une époque reculée où le climat était plus favorable : ils font preuve d'une longévité exceptionnelle, entre quatre et cinq mille ans… Des cartes étayent l'exposé encore que, malgré l'évident effort qui a été fourni pour leur réalisation, leur graphisme ne soit pas toujours clair au premier abord. Nonobstant, elles orientent le lecteur dans l'immensité saharienne, où il se perd volontiers dans les paysages, ou rien que dans la richesse des toponymes et du vocabulaire local : bahri, ghouts, ardhs, louz, zerb, chebka, djerids, tercha… autant d'invitations au voyage…

Firenze, Centro Editoriale Toscano 2008, cm.14x22, pp.186, brossura cop.fig.a col. Coll.Politeia.Scienza e Pensiero,35.